26 marcheurs s’étaient rassemblés
à la mairie de Ruesnes pour une randonnée qui s’annonçait ensoleillée. Une
brève halte au pied du monument au mort atypique a permis d’en savoir plus sur
sa particularité. En effet, sur un socle de pierre grise, un groupe de trois jeunes femmes « dignes et résignées, aux formes graciles,
supporte une urne funéraire. Les noms de « Yser »,
« Verdun » et « Marne » rappellent quelques unes des
batailles sanglantes qui ont profondément marqué les soldats de la première
Guerre mondiale. Sculpteur, Aline Lambert de Beaulieu est infirmière-major
durant la guerre. En novembre 1918, elle retrouve le château de Ruesnes, qui
appartient à sa famille, dans un état pitoyable. Lorsqu’elle exécute le
monument, elle se refuse à représenter mourants , héros armés, ou victime.
C’est à la condition que rien n’évoque les horreurs vécues qu’elle offre
gratuitement à la commune le monument inauguré en 1922. »
Un détour par le château
restauré, et l’église St Pierre aux trois horloges, et la randonnée pouvait
commencer à travers le bocage avesnois.
Nous y avons croisé 3 biches
effrayées par les chasseurs ; plus
de peur que de mal, elles en ont rechapé…ce jour là…
Au passage, nous avons foulé les
pavés du Paris Roubaix, sur la section dite « du Buat»
Le retour fut des plus joyeux,
puisque la traditionnelle dégustation du Beaujolais nouveau nous attendait
chez Jean-Marie et Laurence, sur une
terrasse ensoleillée.
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